Si vous aimez les animaux et souhaitez découvrir une histoire captivante, lisez ce qui suit…
Lorsque le chasseur tomba dans un piège, il pensa que le pire était passé. Cependant, il se retrouva bientôt entouré par une meute de loups, et l’énorme chef des loups marcha directement vers lui.
La famille Pavlov vivait dans une grande colonie de la taïga. Sergei travaillait comme scieur dans une entreprise forestière, tandis que sa femme Galina était infirmière dans un jardin d’enfants local, où leur fils Kirill, âgé de six ans, était élève. Les Pavlov étaient respectés et aimés des habitants du village, connus pour leur travail acharné et leur gentillesse.
Le week-end, Sergei aimait se rendre en forêt. La taïga l’attirait par sa grandeur et sa beauté immaculée. La nature lui offrait ses richesses : lors de la chasse, la forêt fournissait généreusement des lièvres, des perdrix et des tétras du noisetier, qui devenaient un délicieux régal pour la famille. En été, Sergei récoltait des baies – myrtilles, chicoutés, airelles – qu’il conservait pour l’hiver. À l’automne, il rapportait des champignons de la forêt pour toute la saison froide.
Un automne, alors que Sergei récoltait les derniers champignons de miel, il entendit un bruit étrange. Cela ressemblait à un gémissement ou à un cri d’animal, différent des sons humains. Sergei pensa qu’il pourrait s’agir du hurlement d’un loup, bien que les loups ne hurlent généralement pas en plein jour.
Décidant de rentrer chez lui, Sergei accéléra le pas, mais le son étrange persista, devenant de plus en plus plaintif et fort. Sentant qu’il devait enquêter, Sergei se fraya un chemin à travers les buissons et aperçut un jeune louveteau blessé dans l’herbe. Le louveteau avait le flanc déchiré, la peau pendante en lambeaux, et son regard exprimait un profond appel à l’aide.
Sergei s’approcha du louveteau, qui cessa de hurler pour se contenter de pleurer. Sergei décida de l’aider : « Pourquoi cries-tu tout seul ici, petit ? N’aie pas peur, je vais te secourir. » Il caressa le louveteau, qui ne manifesta aucune agressivité.
Après avoir examiné la blessure, Sergei comprit que le louveteau ne survivrait pas sans aide. Décidant de l’emmener avec lui, il enveloppa le louveteau dans sa veste et, prenant un panier de champignons, se précipita chez lui. Le louveteau, apaisé par les soins, se calma et regarda Sergei avec confiance.
À la maison, Sergei expliqua à Galina ce qui s’était passé. En tant qu’infirmière, Galina proposa immédiatement : « Nous ne pouvons pas le laisser ainsi. Soignons-le ici jusqu’à ce qu’il se rétablisse. »
Sergei accepta la décision de Galina. Kirill, ravi, s’exclama : « Tout le monde a des chats et des chiens, mais j’aurai mon propre loup ! »
« Apprends d’abord à parler correctement, puis pense aux loups », répondit le père avec un sourire.
Galina soigna avec soin la plaie ouverte du louveteau, recousant la blessure et traitant les égratignures sur son visage et ses pattes. L’oreille de l’animal était endommagée, le cartilage brisé, ce qui laissait pendre l’oreille. La fourrure du louveteau était grise.
« Écoute, petit, tu es comme moi quand j’étais enfant, alors nous t’appellerons Gray », dit Sergei, trouvant un nom pour son nouvel ami.
Kirill apportait régulièrement de l’eau et de la nourriture à Gray et le laissait jouer dans la cour. Il essayait d’apprendre au louveteau des ordres comme « Donne la patte ! », mais Gray le regardait simplement avec étonnement.
Le louveteau s’attacha rapidement à toute la famille, les suivant partout. Cependant, des rumeurs commencèrent à circuler dans le village au sujet d’un loup élevé pour attaquer le bétail. Pour calmer les ragots, Galina proposa de transférer Gray dans un enclos vide. Maintenant, il vivait dans une cage sans chaîne, ce qui ne lui plaisait pas du tout, et ses hurlements nocturnes étaient entendus par tout le quartier.
« Il va falloir le laisser partir dans la taïga. Il a grandi et est devenu plus fort, peut-être trouvera-t-il une meute », suggéra Sergei en caressant la tête de son animal. Après avoir vécu avec eux pendant toute l’année, le moment était venu de se dire au revoir.
Le soir venu, la famille sortit. Gray regarda autour de lui avec curiosité, puis s’avança vers la taïga, testant le sol avec ses pattes. Son oreille grise et sa blessure cicatrisée étaient visibles dans l’obscurité. Les Pavlov le regardaient en silence.
« Papa, reviendra-t-il ? » demanda Kirill.
« Je ne sais pas, mon fils », répondit Sergei.
« Je lui ai dit au revoir quand nous l’avons relâché. Je lui ai murmuré à l’oreille. Il m’a entendu. »
« Alors il reviendra sûrement », affirma le père avec assurance.
Cela fait maintenant deux ans. Un jour d’hiver, Sergei se rendit dans la taïga. Il aimait les promenades glaciales parmi les arbres enneigés, profitant du silence et de l’air pur. Suivant des sentiers familiers, il emprunta un étroit chemin forestier, où le chemin se perdait dans la neige épaisse.
Alors qu’il marchait à travers les buissons enneigés, Sergei marcha sur quelque chose de dur et ressentit immédiatement une vive douleur : un piège métallique lui avait attrapé la jambe. Heureusement, ses chaussures solides lui protégèrent des blessures graves, mais sa jambe était sévèrement endommagée et enflée. Sergei parvint à se libérer et tenta de marcher, mais la douleur était trop intense.
Assis dans la neige, il évalua la situation et décida de ramper jusqu’au village. La journée était claire, et il espérait être remarqué. Sergei commença à avancer lentement, malgré ses vêtements mouillés et le froid. Mais soudain, une nouvelle menace apparut devant lui…