Amateurs et professionnels se produisent dans la rue pour des raisons artistiques et, bien sûr, financières. Ces gens fournissent de la musique à la ville, qu’ils soient seuls, avec d’autres ou en groupe mixte. Et la ville n’aurait pas la même atmosphère sans musique live. La culture de la rue, qui est encore considérée comme une culture underground, adhère au principe selon lequel les musiciens ne doivent pas chercher de producteurs. Il travaille juste pour lui-même, poursuit ses intérêts et utilise ses propres ressources et forces pour mener à bien ses initiatives. Chaque jour, un musicien SDF d’une cinquantaine d’années s’approche du piano et se met à jouer. Sa musique a un impact émotionnel profond.
Personne ne peut passer. Le public s’intéresse plus souvent à une façon de penser qu’à la musique. Lorsqu’une personne qui court quelque part rencontre de manière inattendue une autre personne qui vit dans un endroit complètement différent, malgré son contenu, quelque chose dans le spectateur change. Il s’arrête et commence à interroger. Il s’avère que Donald Gould est le nom du sans-abri. Et il n’est même pas musicien. Il a servi dans la marine quand il était plus jeune, où il a acquis ses compétences en piano. Puis sa vie a commencé à mal tourner, le menant à l’itinérance.
L’homme est tout de même assez doué. Il interprète des pièces complexes avec âme; son jeu n’est pas simple. Sa musique attire votre attention et vous fait tout arrêter pour que vous puissiez écouter. Grâce aux journalistes qui ont fréquemment écrit sur lui dans la presse, le sans-abri est devenu célèbre. Une décision a été prise pour aider l’homme à commencer une nouvelle vie. Ils ont créé un fonds de secours et ont l’intention d’utiliser les fonds recueillis pour lui acheter une maison et un piano. Après tout, un musicien avec un tel talent ne devrait pas être perdu. De nombreux spectateurs disent que si un sans-abri décide d’arrêter de chanter dans la rue, ses airs charmants et sincères lui manqueront.
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