Tout le monde sait que les singes sont intelligents et vifs d’esprit, mais aussi curieux et espiègles. Beaucoup de vidéos amateurs sur le net montrent à quelle fréquence une personne est impuissante face à ses ébats.
En Inde, les singes locaux ont leur propre statut sacré, car ils n’ont pas peur de la menace des humains. Et si pour les touristes et les citadins, il suffit de couvrir les fenêtres pour éviter le vol, alors les agriculteurs avec des singes impudents ont beaucoup plus de problèmes.
La solution originale a été trouvée par M. Shrikant Govda de l’état de Kartanaka, il a apporté des ajustements à la méthode d’effarouchement des singes, lorgnés par ses collègues de Bhatkala. L’ennemi naturel des animaux dans la jungle est le tigre, et des épouvantails imitant les prédateurs gardent les champs des paysans de cette région depuis des années.
Mais le fermier entreprenant, qui avait souffert des hooligans de la jungle, ne comptait pas uniquement sur un tigre empaillé. Il a bien étudié les habitudes des singes et a compris qu’ils apprennent vite et qu’une silhouette immobile ne les arrêtera pas avant longtemps.
Tout d’abord, il a placé une bannière avec l’image d’un prédateur sur le champ de maïs, un vent léger a dynamisé la figure et les singes à proximité de ses possessions ont fortement diminué. Mais le fermier ne s’est pas arrêté là, il a eu une merveilleuse idée pour transformer son chien rouge en tigre de garde.
Pour ce faire, l’homme a acheté une peinture spéciale à base de plantes et a teint les rayures noires caractéristiques sur le pelage du chien. L’idée a eu un tel succès que même le chien s’en est inspiré. Le fait est qu’auparavant, il était lui-même victime de la sournoiserie des singes – des primates rusés lui volaient souvent sa “soudure” sous son nez.
Maintenant, effrayés par le regard “bringé” du chien, ils font le tour des champs et de la maison du fermier en arc de cercle. Cette méthode unique apporte la paix à Shrikanthu et ses plantations depuis quatre ans maintenant. De plus, dans les villages indiens, à la suggestion du rusé Govda, ils sont déjà habitués aux “tigropes” qui se promènent dans le quartier, protégeant les champs des “gopota” de la jungle.